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Trésor Maheshe
Le réfugié, exilé de sa nation et étranger ailleurs, se trouve exclu de la vie politique non pas à cause des fautes dont il pourrait être accusé, mais pour son appartenance à un groupe social. Le droit international ne lui assure pas une place dans la communauté politique du pays d’accueil et du pays d’origine. À partir de la pensée d’Hannah Arendt assurant aux « sans-État » et « sans-droit » la possibilité d’exister politiquement, le présent ouvrage propose un compromis entre le statut de réfugié et les droits politiques dans l’ordre juridique international. Après un examen des normes en vigueur, l’auteur constate l’absence d’un compromis entre le statut de réfugié et les droits politiques au sens strict (droit de vote et d’éligibilité). Face à cette impasse, cet ouvrage envisage la fin du statut de réfugié à travers la naturalisation et le rapatriement librement consenti. Cependant, les deux pistes de solution auxquelles aboutit ce travail ne confèrent pas aux réfugiés le droit d’avoir une communauté politique. Pour redonner une place dans la communauté politique, l’auteur préconise la citoyenneté de résidence.
Cet ouvrage s’adresse à tous les praticiens et acteurs du droit des étrangers, mais aussi à toutes les personnes intéressées par les problématiques de droit international et les droits de l’homme, ainsi qu’en général par les réalités du continent africain.
Le réfugié, exilé de sa nation et étranger ailleurs, se trouve exclu de la vie politique non pas à cause des fautes dont il pourrait être accusé, mais pour son appartenance à un groupe social. Le droit international ne lui assure pas une place dans la communauté politique du pays d’accueil et du pays d’origine. À partir de la pensée d’Hannah Arendt assurant aux « sans-État …